jueves, 14 de abril de 2016

Le Congrès National Indigène se déclare en Alerte Maximum à Xochicuautla et Ostula

Alerte Maximum à Xochicuautla et Ostula

AUX PEUPLES DU MONDE
México: Congreso Nacional Indígena se declara en alerta máxima.

Face à la lâche trahison à la communauté indigène Natho de San Francisco Xochicuautla, municipalité de Lerma, dans l'état du Mexique pour imposer le projet autoroutier, Toluca - Naucalpan, et l'attentat souffert par les polices communautaires d'Ostula, municipalité de Aquila, Michoacan, comme Congrès National Indigène nous nous déclarons en Alerta Maximum et appelons les peuples, organisations et personnes solidaires à être attentifs et répondre à l'appel réalisé par la communauté de Xochicuautla.

Nous dénonçons que:

Le lundi 11 avril, autour de 9h du matin plus de 1000 policiers de l'état de la Commission de Sécurité Citoyenne (CES) et des Forces d'Action et Réaction (FAR), ont commencé à entrer des 3 côtés de la communauté, la colonie BuenaVista, par la rue Cuauthémoc pour arriver à la lieu dit "Lampeni" et le lieu dit "Lapondishi" où se trouvait le campement pour la paix et la digne résistance, et qui a été détruit par les policiers.

Dans le lieu dit "lampeni" le compañero Armando Garcia Salazar, l'oncle de David Ruiz Garcia, délégué du Congrès National Indigène et assistant à l'échange entre le CNI et l'EZLN d’août 2014, qui s'est déroulé à La Realidad zapatiste, se trouvait sa maison et le patrimoine de ses enfants. Dans cette maison se sont réunis près de 25 personnes pour défendre la propriété, dans sa majorité des femmes et avec l'usage de la violence ils les ont expulsé et ont traîné la compañera Isabel Hernandez de 64 ans, qui fait parti du Conseil Suprême Indigène et qui à ce moment là avait dans ses bras une fille.

Accompagnés de la police, ont a remis au Compañero Armando un papier où on l'informait que sa maison était propriété fédérale et qu'ils devaient la détruire, ils ont aussi montré de décret d'expropriation sur lequel les compas avaient gagné un procès.

De nouveau, le gouvernement a démontré que les lois qui disent représenter le supposé état de droit, ne sont pas plus que des outils de la spoliation qui sert toujours quand ils sont contre les peuples. La spoliations et la répression viole la suspension donnée via les jugements 1123/2015 et 771/2015 qui ont été remis le 18 février 2016 et que le juge avait notifié à la majorité des autorités le 23 février, incluant SAASCAEM, qui est l'institution a qui a été donné le territoire de Xochicuautla dans le décret d'expropriation.

Mais aussi, la nuit de dimanche 10 avril, ont été attaqués des compañeros membre de la police communautaire de Santa Maria Ostula, dans les abords de la localité de San Juan de Alima, Michoacan, lorsque depuis un véhicule en mouvement a été assassiné Francisco Grajeda et blessé Abraham Giron, qui en plus est commissionné par la communauté pour le Congrès National Indigène et participant des échanges réalisés à La Réalidad Zaptiste.

Nous dénonçons la tentative du mauvais gouvernement pour minimiser ce crime avec lequel ils veulent profiter du retour de la violence dans la région de la Sierra Costa de Michoacan et mettre de nouveau dans les mains des narcos-politiciens, leurs paramilitaires, tueurs à gages et entrepreneurs le territoire, ressource naturelles, la dignité et la paix dans la région.

Nous appelons les peuples du Mexique et du monde à se solidariser de manière urgente avec les actions en défense aux droits de San Francisco Xochicuautla, en assistant physiquement dans la communauté, en mobilisant là où chacun se trouve pour dénoncer et exiger l'arrêt des agressions contre la communauté, son territoire et ses habitants.

Nous responsabilisons Eruviel Avilla Villegas et son Chef Enrique Peña Nieto de l'intégrité de nos compañeros et ceux qui se solidarisent avec la digne lutte.

POUR LA REVENDICATION INTEGRALE DE NOS PEUPLES
PLUS JAMAIS UN MEXIQUE SANS NOUS

le 12 avril 2016
Congrès National Indigène


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